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L'approche 360° du TDAH


Et si on changeait de regard?

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est souvent perçu comme un simple « manque de concentration » ou un excès d’agitation. Pourtant, derrière ce diagnostic, se cache un univers neurologique complexe, façonné par une interaction subtile entre neurotransmetteurs, ondes cérébrales, rythmes biologiques et expériences de vie.


Les neurosciences modernes nous offrent aujourd’hui une grille de lecture passionnante pour mieux comprendre ces dynamiques internes. Elles permettent de dépasser les étiquettes pour plonger dans les fondements du fonctionnement cognitif et émotionnel, ouvrant la voie à une régulation plus fine et plus personnalisée.


Comprendre pour mieux accompagner


Chaque cerveau TDAH est unique. Ce qui semble être un défi – difficulté à maintenir l’attention, tendance à la distraction, impulsivité ou procrastination – cache souvent une sensibilité accrue aux stimuli, un traitement rapide de l’information, et une grande créativité. Ces caractéristiques sont directement liées à des particularités neurobiologiques. Les recherches ont démontré, par exemple, que de nombreux adultes vivant avec un TDAH présentent une hypodopaminergie, c’est-à-dire un déficit de dopamine dans certaines zones du cerveau responsables de la motivation et du passage à l’action. Des déséquilibres similaires peuvent exister dans les autres neurotransmetteurs comme la noradrénaline, la sérotonine ou le GABA, impactant l’humeur, le sommeil, la concentration ou l’adaptation au stress.


Un regard élargi : la régulation intégrée


Ce nouveau regard suppose de ne pas s’en tenir uniquement aux médicaments ou aux stratégies cognitives. Il s’agit d’envisager le TDAH dans une perspective globale : une approche à 360° qui intègre les neurosciences, l’hygiène de vie, la régulation émotionnelle, le rythme circadien, l’environnement sensoriel et même la conscience corporelle. Par exemple, saviez-vous que les ondes cérébrales peuvent être modulées naturellement par la respiration, la méditation, le mouvement ou la musique? Que l’alimentation influence la production de neurotransmetteurs? Que la lumière naturelle, l’heure du réveil ou la qualité des interactions sociales peuvent réguler le rythme biologique?


Vers une neuro-écologie du quotidien


Réconcilier son cerveau avec son quotidien, c’est apprendre à devenir l’allié de son propre fonctionnement neurodivergent. Ce n’est pas chercher à « guérir » le TDAH, mais à l’habiter avec plus de conscience, de stratégie et de douceur. C’est un chemin d’écoute, de tests, d’ajustements et de découverte de ses forces. Dans cette perspective, chaque outil – qu’il soit scientifique, sensoriel ou introspectif – devient une clé. Et chaque être qui vit avec un TDAH peut créer son propre art de vivre neuro-aligné, libérant ainsi son potentiel avec équilibre.



Voici 3 pistes pour réguler sa biologie aujourd’hui (et doucement amorcer une approche 360°)



🧠 1. Honorer ses pauses stratégiques

Le cerveau TDAH a besoin de repos actif. Prendre des mini-pauses toutes les 60 à 90 minutes (respirer, marcher, dessiner, écouter une musique douce) permet de réinitialiser l’attention sans culpabilité.


🌞 2. Se synchroniser au rythme circadien

Se lever à la même heure chaque jour, s’exposer à la lumière naturelle dès le matin, et limiter les écrans en soirée : ces simples gestes aident à réguler l’énergie, le sommeil et l’humeur.


🎵 3. Explorer son état cérébral avec curiosité

Observer son niveau d’énergie et d’attention en lien avec les moments de la journée, les aliments, les sons ou les environnements permet de mieux comprendre ses ondes cérébrales… et de les apprivoiser en douceur.


N'hésite pas à t'adonner à ma page et à mes réseaux sociaux @tdahencavale pour avoir des astuces et des conseils régulièrement.




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